7/24/2018

HardSun - Summer Run 2018

Départ en demie-teinte cette année, causé par un imprévu qui a empêché Remy d'être des nôtres et qui nous a beaucoup manqué durant ces 4 jours de tours de roues et de bivouacs, dans des paysages somptueux entre montagne et Drôme Provençale.

Jour 1: Jeudi

Nous sommes partis de Manosque à 4 et avons récupéré Stef, à Oraison.
Cap au nord, vers Barcelonette où nous avions prévu de passer notre première nuit sous les étoiles de notre spot favori, niché sur les hauteurs de Jausiers.

Le changement de fourche effectué récemment sur l'Ironhead de Chris ne nous a pas laissé le temps de trouver des risers et un guidon adéquat. Il est ainsi parti avec l'ancien guidon de Stef et s'est rapidement aperçu qu'il allait souffrir du dos pendant 4 jours. Il a voulu tenir bon mais peu avant d'arriver à St André Les Alpes, il a capitulé. Merde ! Il allait devoir rentrer à la maison, laisser son Chop' et rejoindre la bande le soir avec sa vieille béhême.

C'est là que Vince a eu l'idée des réseaux sociaux: Un message posté sur Fbk plus tard, et nous étions déjà en contact avec Guillaume C. qui nous a fraternellement proposé de nous dépanner.
Changement de plan pour nous, Guillaume habitant près de Guillestre, nous allions devoir passer le Col d'Allos afin de le rejoindre dans le Col de Vars. Exit notre spot de Jausiers.

Guillaume et son magnifique Panhead orange étaient au rdv: Descente du col de Vars et bières fraîches avec guidon offerts par notre nouveau pote (merci encore mec !), qui a également pris le temps de nous conduire vers un spot où nous allions pouvoir à la fois nous baigner, faire du feu et bivouaquer. Guillaume doit malheureusement nous quitter, dommage, on aurait bien voulu l'emmener avec nous en ballade (partie remise).
Les moustiques se sont quant à eux invités sans y être autorisés et nous avons du mener une guerre impitoyable jusqu'au petit matin: les bestioles ont gagné par k.o..

Jour 2: Vendredi

Petit déj' à l'Argentière la Bessée, point route et météo: Orages prévus en milieu d'aprem et toute la nuit. En "mode détente", nous n'avons aucun équipement de pluie, on décide alors pour une fois de déroger à la règle du "bivouac à la belle", on réserve un gite à Jausiers pour le soir.

Mais ce midi, ce sera pizza en Italie ! : Du coup on prend la direction de Briançon, puis la vallée de la Clarée, et le Col de l'Echelle. Nous découvrons des paysages grandioses, propices à la rêverie,  jusqu'à notre arrivée à Bardonecchia. L'orage arrive plus rapidement que prévu, 5 pizze plus tard, nous voilà déjà repartis, il y a de la route à faire jusqu'à Jausiers.

On passe in-extremis le col de Vars avant le déluge et nous découvrons avec soulagement un temps plus clément du côté de Barcelonette.
Direction le Gîte dont nous ne ferons ici aucune publicité : Cher et bidon !
Seuls le bain dans la piscine, la leçon d'acquagym prodiguée par notre papounet sportif , le rhum de Stef, ainsi qu'une bonne nuit de sommeil au sec fûrent salutaires. En effet à 3h40 du matin il tombait la mer et les poissons !

Jour 3: Samedi

Check météo : il va falloir oublier la montagne, car les orages persistent et signent.

Nous redescendons vers Tallard, puis Laragne direction Serre, Rosans et le Parc Naturel Régional des Barronies Provençales jusqu'à Buis. Nous découvrons un coin magnifique, rempli de jeunes prêts pour une mega rave prévue le soir. Ca va envoyer du lourd, on décide donc de partir à la recherche d'un spot pour la nuit qui soit le plus éloigné possible des infra-basses !

On s'arrête faire 4 coures à la superette et là, heureusement que Vince qui a toujours l'oeil et veille sur nos bécanes, s'apperçoit qu'un écrou du basculeur de la fourche springer de l'Ironhead s'est fait la malle... réparation de fortune avec collier et fil de fer (au final ça tiendra jusqu'à la maison).
On a évité le vol planné dans l'Ouvèze !

Du coup, l'heure tourne et nous aussi, on ne trouve rien pour se poser. On appelle un camping à la ferme au hasard. Le proprio très sympa nous accepte et nous nous retrouvons dans un endroit incroyable, un genre de mini Crystal Lake (du film Vendredi 13), un spot très années 80 avec des mobilhomes / caravanes bien défoncés et glauques. Le proprio nous autorise à camper à la belle étoile sur un "emplacement libre" (y avait quasiment dégun) et pour 7 euros/nuit/pers, on a eu droit au luxe des chiottes à la turque, des douches (vétustes mais avec eau chaude), et de LA piscine (mais que jusqu'à 21h car ensuite ils lachent une dose de chlore qui te décaperait jusqu'aux os et te ferait perdre tes dents si tu avais le malheur de jouer encore au ballon prisonnier !)

Diner à table avec chaise en plastocs (qui nous servirons de tentes dans la nuit), le confort quoi.
(et on a terminé le rhum).

La nuit fut douce, calme, et très humide. Les infra-basses au loin nous ont finalement moins dérangé que les ronflements de "Marco la batteuse", on ne s'est fait trucidé ni par Jason, ni par sa maman psychotique, on a juste eu la visite des sangliers vers 3 du mat., Vinny n'a rien vu ni rien entendu... parfait. Dommage que cette foutue humidité nous ait trempé comme si on avait pris la pluie.

Jour 4: Dimanche

On met tout le bardas à sécher au soleil et on va p'tit dej au café de Buis Les Barronies.

Départ pour les Gorges du Toulourenc sous un soleil de plomb, papounet roule en débardeur "Village People" et peut enfin exhiber son corps bronzé et ses muscles saillants aux passantes, fruits d'efforts quotidiens fournis à la salle de gym, un savant mix intensif entre acquagym, bodypump, gymtonic et séances de squach nous a-til expliqué !

Apéro pris à Monbrun Les Bains, puis déjeuner au "Bistrot de Pays"de Brantes ! Une adresse à ne pas manquer si vous passez par là et si vous voulez retrouver les saveurs de la cuisine de vos grand-mères.

Il est malheureusement temps de reprendre la route du retour, Marco a son train pour Bruxelles en fin d'après-midi à Aix. Ca sent déjà la fin.
Pour en prendre une dernière fois plein les yeux, nous roulons vers les champs de lavande de Sault, de Revest du Bion, et de Banon.... Arrivée à Manosque.

4 jours de voyages le cul tané sur nos vieilles Harleys, les petites pannes, les quelques frayeurs, la chaleur, les orages, les nuits de bivouacs inconfortables et parfois difficiles, ça parait long et épuisant, mais au final c'est toujours beaucoup trop court.

Pour Rémy.

(Chris).

Vince, Chris, Papounet, Stef, Marco.