Issu d'un milieu bourgeois prestigieux, Townes Van Zandt fût très heureux jusqu'à l'âge de 15 ans.
Il avait par ailleurs de grandes capacités intellectuelles et physiques (c'était un athlète), et il était élevé par sa famille dans l'idée qu'il pourrait devenir un jour Gouverneur du Texas.
A la fin de l'adolescence, il a commencé à développer un trouble bi-polaire et et les médecins lui ont diagnostiqué un trouble maniaco-dépressif important avec des tendances schizophrènes. A cette période, il était devenu un danger pour lui-même (tentative de suicide / OD), et ses parents qui l'adoraient, avaient pris la décision difficile de l'interner afin que Townes reçoive un traitement approprié. Ils ont eu dès lors recours aux meilleurs médecins, et à la thérapie la plus avancée dans dans un établissement particulièrement renommé.
Le traitement, une combinaison de chocs électriques et de produits chimiques à contribué à atténuer temporairement les symptômes. Townes, avait alors sauvé sa vie, mais également anéanti la plupart de ses souvenirs d'enfance.
Cinq ans plus tard, un premier album dans les bacs, marié et père d'un petit garçon, le blues ayant pris racine pour de bon, Townes a pris la route. Il a passé les 30 prochaines années de sa vie à faire de l'auto médication et à développer un sens aigu d'humour noir, en quelque sorte à survivre assez longtemps pour créer une collection des plus grandes chansons folk contemporaines que l'Amérique a connu.
“You know when Robert Johnson said ‘you gotta move’ — I figured that out. It’s like, you’re happily floating through nothing– you know, nothingness. All of a sudden, a big giant fish, they way I picture it… grabs you and… puts you in a form, and slams you on the face of this veil of tears, and says– You’ve gotta move! “
Chris
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